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RÉSUME THÉORIQUE TS GROS OEUVRE . 2019 BTP

RÉSUME THÉORIQUE TS GROS OEUVRE . 2019 BTP 




DÉFINITIONS DE TERRASSEMENTS .


Les terrassements :  Ce sont les travaux qui se rapportent à la modification du relief d’un terrain. Cette modification du sol est réalisée par l’exécution de déblais et de remblais

Le déblais : 

consiste à abaisser le niveau du terrain par enlèvement des terres.

Le remblais :

 c’est rapporter des terres, afin de relever ce niveau.

Les mouvements de terre : sont les terrassements de grande surface, opérés en terrain découvert (pour l’exécution des routes, aérodromes, …)
Le décapage : c’est un terrassement de très faible profondeur (environ de 25 cm) et de grande surface.
Les fouilles : sont des terrassement dont la profondeur, rapportée à la surface ou à la largeur, est plus importante. Les fouilles servent à l’exécution des bâtiments.
Le talus : c’est la pente, ou inclinaison, donnée aux parois des terres pour éviter leur éboulement. Il dépend de la nature du terrain
L’emprise d’un terrassement : c’est la limite ou on exécute notre terrassement il est matérialisé par l’intersection des talus (de déblais ou de remblais) et du terrain naturel
Fouille en pleine masse : c’est un terrassement général de la surface à construire, dont la profondeur est limitée, par exemple, au niveau du sol des caves de la construction.
Fouille en rigole ou en fondue : c’est une tranchée dont la largeur minimale est de 0.40 m, destinée à recevoir les maçonneries, les fondations les canalisations etc….
Fouille en puits : c’est un terrassement de petite surface et de grande profondeur. Ce genre de fouille est exécuté pour l’établissement des fondations de piliers isolés, par exemple. Les dimensions minimales de ces terrassements sont limitées par les moyens de réalisation.
Puisard : c’est un trou de 1 m de profondeur environ (ou demi-tonneau enterré), on l’installe en un point bas de la fouille, vers lequel convergent toutes les eaux de pluie ou d’infiltration drainées par la fouilles. Du puisard, l’eau est évacuée par pompage à l’extérieur de la fouille

Foisonnement


Le foisonnement des terres est l’augmentation de volume consécutive à l’ameublissement provoqué lors de l’extraction. En effet ordinairement la terre extraite d’une fouille occupe un volume supérieur à celui de l’excavation.
Foisonnement passager : c’est celui que l’on obtient à partir d’un déblai sans tasser la terre.
Foisonnement permanent : c’est celui qui reste après damage et tassement de la terre mise en place.
Stabilité Des Talus
La terre mise en tas, lorsqu’elle n’est pas retenue, forme avec la terre, appelé angle de talus naturel.
Réalisation des terrassements.

Les outils et le matériel utilisés pour l’exécution des terrassements dépendent :
de l’importance des travaux ;
des possibilités de l’entreprise ;
des exigences et des impératifs imposés par le chantier lui-même ;
des délais d’exécution
Transport des terres.
Les véhicules les plus employés pour le transport des terres sont : la brouette, le tombereau, les wagonnets, le camion, le dumper, etc. qui sont choisis en rapport avec l’importance du chantier, et le genre de travail à effectuer.

Réalisation Des Remblais

On exécute les remblais par superposition de couches de 0.20 à 0.40 m d’épaisseur, damées et serrées de manière à réduire dans de fortes proportions le foisonnement du matériau rapporté. Pente.

B. ETUDE DES SOLS


Avant  d’étudier  un  projet  de  construction,  il  est  indispensable    de  connaître   le sous-sol  qui  supportera  les bâtiments  de  manière  à déterminer :

MOYENS DE CONNAISSANCE DU SOL :



La connaissance  du  sous-sol   peut   se  faire  par  différents  moyens   très variable  suivant   l’importance  du  bâtiment,    le budget  et  les moyens disponibles.  Les  données  peuvent  être  obtenues

IMPORTANCE DE L’ETUDE DU SOL :


par rapport à l’ouvrage à réaliser :

L’étude  du  sol   doit   être   adaptée   au   type  d’ouvrage     à  réaliser. Si     l’ouvrage  est   peu   important,    un    petit   nombre      de       sondage   judicieusement   répartis  sur   le   terrain   suffira    dans    la plupart des cas.

LES  DIFFÉRENTS  TYPE  DE  FONDATION


On distingue les différents types de fondation suivant :

fondations superficielles :

semelles  continues  sous  mur.
Semelles  isolées  sous  piliers.
Plots  et  longrines.

fondation par radier général.

fondations profondes.
Sur puit.
Sur pieux.

FONDATIONS SUPERFICIELLES :


Les fondations superficielles (c’est –à- dire de faible profondeur) sont utilisées lorsque :


le sol  capable  de  la portance  nécessaire  se  trouve  à  profondeur.
La résistance  des   couches  au   cisaillement  est  suffisante.
La déformabilité du sol est faible.

Semelles continues sous mur :

Les fondations de murs peuvent être réalisées :

en maçonnerie.
en moellons.
en béton armé.
en béton armé
Fondations en briques

Au  fin  fond  de  la tranchée   on  dépose   une  première  assise  de briques  sur  couche  de  sable  rude
Fondations en moellons :

Les fondations en moellons remplissent généralement toute la largeur de la fouille.
Fondations en béton damé :
La coupe   de   la   fondation   en   béton   damé   à    la forme   d’un   trapèze        isocèle   dont    les angles  à   la basse    ont  au moins 60°.
Fondations en béton armé :

On utilise   les   semelles   en   béton   armé :

Pour   répartir  plus  uniformément  la charge  (conséquence de leur plus  grande rigidité).
Pour   limiter   le poids  des  fondations (fondations  plus résistantes  donc   moins  épaisses).
Pour  réduire  la  pression  exercée    sur  le sol  en  élargissant  la semelle  ( ce  qui  nécessite   une  armature  pour  résister  aux efforts   de   traction  produits  au  bas   de   la   semelle) .

Semelles isolées sous pilier :


Ces   semelles  de   forme  pyramidale  ou rectangulaire  peuvent  être  réalisées en béton  ou ,  le plus  souvent  ,  en béton armé.
fondation  par plots et longrines préfabriquées :

Définitions :

Un plot  en  béton   est  une   semelle   carrée   ou   rectangulaire  massive,
en  gros   béton,   non   armé  ou  peu  armé.

Une  longrine  est   une poutre  en  béton   armé  qui  sert  de   fondation aux    murs.

RADIER GÉNÉRALE :


La   radier  général  se  présente  sous   la forme  d’un   plateau   de  fondation qui   transmet  les  charges   de   la construction   sur   le  sol  par   une surface égale   ou   supérieure  à  celle   de   l’ouvrage .

FONDATIONS PROFONDES :


Lorsque  le  bon  sol  se  trouve  à  plusieurs  mètres  de profondeur   il  serait
Trop  coûteux  de  descendre  des  fondations  classiques  à  la  profondeur  voulue  à  cause :
- du   volume de  terres  à  enlever ;
des étayages  à  mettre  en  place ;
- de   la  difficulté  d’exécution  de   telles  fouilles
FONCTIONS  DES   MURS :

On  appelle   murs  les  éléments   porteurs   verticaux,  de  section  droite,
très  oblongue. Les  cloisons, en  revanche, n’ont  aucune   fonction  portante.

En  général :     Murs >   15  cm  >  Cloisons

Les    murs   doivent   remplir  certaines  fonctions  et  en   permettre
d’autres. Ils  doivent   notamment :

a)    clore   visuellement.

b)    Permettre   l’ensoleillement

LES  DIFFÉRENTS  TYPES  DE  MURS  :


La figure  ci-après   indique   la terminologie   adoptée   pour    les murs  des   bâtiments   traditionnels,   où   ils   constituent   l’élément  porteur   intégral des  planchers   et   assurent     le contreventement    de     la construction.

Murs de façade :

Le plus   souvent    parallèles   à   la rue, ils   comportent   des ouvertures : portes    et   fenêtres
Murs pignons- Murs mitoyens :
Le plus souvent perpendiculaires aux murs de façade, ils ont généralement la forme  de  la  toiture (droite  ou  en  pointe). Comportant  moins  de baies  que les b murs de façade, ils ont à  supporter le conduit de fumée et les gaines de ventilation.

Murs de façade arrière :

On  ne  recherche  pas  pour  ceux-ci  l’esthétique  indispensable  aux murs  de   façade  sur  rue .   Souvent   parallèle  aux  premiers,   ils supportent   les   même   charges   et par fois  des   conduits  de   fumée  et gaine  diverses.

Murs de refend :

Il  est  souvent nécessaire  de « refendre »  les bâtiments  trop  longs ou trop   larges   de diminuer  la portée  des planchers , supporter  les conduits   de  fumée    et   par  fois  soutenir  la  charpente ;  on  construit alors   des  murs  dits  « de refend  ». Ils ont en outre un rôle de raidisseur puisque, rejoignant   les  deux   murs   de façade, ils sont  parfaitement liés  avec  eux.

Murs déchiffre :

Ils   sont   destinés   à   supporter  les escaliers.

Murs de clôture :
Construits   pour   délimiter  les  propriétés,  les  murs  de  clôture  sont constamment  exposés  aux  intempéries.

Les murs de soutènement

Les murs de soutènement  sont destinés à supporter latéralement une poussée des terres ou le renverser

2 Les appareillages :


3-2-1 Définitions et but :
L’appareillage   est   la   façon   dont    les  brique  sont  disposée  dans  un mur   ou   cloison   un   appareillage   doit :
Condition d’un  bon appareillage :
L’appareillage   de    la maçonnerie   doit   satisfaire   à  plusieurs

- les joints    verticaux  sont  décalés  entre assises  contiguës.
conditions

Acrotères


Les acrotères, poutre   de   couronnement   et   corniches  en  béton,  sont isolés  au  même  titre  que  les toitures.

Allègues


On désolidarise   les  allèges du  gros- œuvre en garnissant les logements des allègue,  avant  coulage  du  béton,  de  plaques  d’agglomérés  ou de fibres  végétales  ou  de  bandes  de   polystyrène  expansé.

Planchers


Les planchers  qui  s’appuient  sur  les murs  extérieurs  sont  isolés  thermiquement  par  des blocs de 7 cm d’épaisseur
DEFINITION :

Les cloisons  sont  des  parois  de  faible  épaisseur  dont  la fonction est uniquement  séparatrice  et  non  portante.
Leur  rôle  principal  est  de  diviser  l’intérieur  d’un  bâtiment.
Elles   sont  liées  aux  murs   de   la construction  mais  leur  structure  ne leur  permet  pas   de   jouer  un rôle  de  raidisseur, ni  de  stabilisateur
Cloisons  légères   entre  poteaux :
En carreaux  de  plâtre  entre poteaux : épaisseur 4 à 6 cm, enduits  ou non d’après le carreau  employé.
En brique   plâtrières  creuses : épaisseur  avec  enduit : 5 cm .maintenue entre poteaux de  bois.
En briques pleines posées sur champ qui donnent une cloison  finie de 7 cm d’épaisseur environ.

Cloisons sans poteaux :

L’industrie   produit  des  agglomérés  de  ciment  dont  l’épaisseur   est de 7.5 cm , qui  fournissent  une  cloison  de  10 cm  enduit  compris.

Cloisons amovibles :
Il s’agit de cloisons légères amovibles, permettant de transformer suivant    les besoins la distribution intérieure d’un appartement, d’un magasin ou d’un bureau.
Citons parmi celles –ci
Le fluage  du béton est une déformation lente de celui-ci dans le temps, sous charge permanente. Il se prolonge pendant plusieurs années et  son ampleur  finale   est trois fois plus élevée que la déformation instantanée qui se produit lors de la mise sous charge.
variation de température

Les dilatations  des colonnes extérieures apparentes, entraînées  par les variations de température, sont préjudiciables à la bonne tenue des cloisons.
Les toitures sont également sujettes à forte dilatation
Maçonnerie armée :

Il  est   parfois    nécessaire    de     renforcer  une  cloison  (manque  de place   pour   un  mur  plus  épais,  charges  sur   la cloison, etc.….)  dans  ce  cas,  on   arme   la   cloisons.
La résistance  de  la  maçonnerie  en  compression,  en  flexion  et  en traction  peut  être  sensiblement  augmentée  en  armant  celle_ci.  La présence   des  armatures   diminue  également  les  risques  de  fissures   provoquées   par les variations   dimensionnelles  des murs  (gonflement,  retrait
armatures préfabriquées :

Elles   sont   en    général   composées  de  2  fils  longitudinaux  de 4 à 10 mm   de    diamètre  reliés  une  diagonale  de  4  mm   de  diamètre
Armatures de béton armé :

Des armatures pour béton armé peuvent également être  logées dans la maçonnerie, soit horizontalement, soit verticalement
Maçonnerie   en  pierres    naturelles :

La maçonnerie  en pierres  naturelles   est  un  assemblage   d’élément , taillés ou non,  réunis  le plus  souvent  par  un  mortier .
Maçonnerie  en moellons – types  d’appareillage :

On considère  comme  moellons  les pierres pouvant  être manipulées  par un seul  homme.
Mosaïque  hexagonale :

Cet   appareillage   diffère  du précédent par las régularité des moellons employés .Ceux –ci   sont    pré taillés  aux  mêmes  dimension  d’ après gabarit hexagonal
maçonnerie en pierres  de taille :

les éléments  de pierre  de taille  sont des blocs  dont  le volume dépasse 1/15  de  mètre  cube .  Il n’est donc pas possible pour un homme seul d’en assurer la mise en œuvre
Exécution de la maçonnerie  en pierres :

Il est  nécessaire que chaque maçon  ait à sa disposition  et sous la main un assez    grand   choit   de   pierres

Définition :
Les maçonneries mixtes avec parement en pierre naturelles ou artificielles sont généralement composées :
partie porteuse

La partie porteuse est généralement constituée d’un mur de briques ou de béton.    Elle doit être assez résistante
Le revêtement

Il existe une grande variété de pierres naturelles ou artificielles susceptibles d’être employées en revêtement : (chacune a ses caractéristiques  propres (aspect esthétique, protection, etc.) qui  en font son attrait
Les agrafes

Elles sont des formes très variées : crochets, pattes d’ancrage, goujons etc. Bien plus que le mortier, les agrafes constituent l’élément primordial de support et de fixation des dalles. Aussi   doivent –elles avoir certaines qualités indispensables
Les chaînages sont les éléments de liaison entre les différents composants du gros œuvre (murs, planchers, poteaux, panneaux fabriqués). Ils servent à solidariser  les éléments verticaux (murs, poteaux, panneaux) et horizontaux (planchers).

FONCTIONS   DES   CHAÎNAGES   HORIZONTAUX :


ils répartissent  les charges transmises par le plancher sur le mur.
Ils relient le plancher au mur (chaînage   en   B.A coulé  sur place avec aciers de  liaison).
La terminologie  usitée   pour les détails des éléments des ouvertures est expliquée par les figures de   la page suivante.

LES PROBLEMES :

Les problèmes  que posent  les ouvertures  dans un mur  se situent  au niveau :

a) de   la    fixation   des     portes   et   des fenêtres    dans l’ouverture.

de l’étanchéité  contre l’humidité  et le vent si le mur  est extérieur.

De       la reprise  des     charges    au    dessus  de   l’ouverture.

REPRISE DES CHARGES AU DESSUS DES OUVERTURES :


5-1 Généralités :

Au_ dessus  des ouvertures  des murs il est nécessaire  de placer  un support pour soutenir la maçonnerie.

Ce support peut  être  formé par des briques placées debout ou par des arcs maçonnés, mais le   plus souvent il est constitué par un linteau.

5-2 le linteau :

C’est   une pièce    de bois, de pierre, de béton ou de métal  fermant la partie supérieure d’une   ouverture   et    soutenant la maçonnerie   au – dessus de cette  ouverture.


LES PORTES


6-1- Définition

Les portes sont des ouvrages mobiles, placés dans un bâti ou une huisserie et destinés, lorsqu’ils sont fermés, à interdire le passage à travers la baie.

Les portes sont en générale réalisées en bois mais elles peuvent aussi être en acier, en verre, etc.
Les différentes parties de la porte

Parties   fixes

- bâti                :   ouvrage dorment destiné à recevoir la porte. Il est scellé au mur dans lequel est percée la baie, sur l’arête et sur un seul parement de ce mur ; il a généralement de 34 à80mm

-contre –bâti   :  ouvrage dormant complétant éventuellement le bâti et scellé sur
l’autre côté de la baie.

-Huisserie       :    ouvrage dormant limitant une baie ouverte dans une cloison et faisant toute l’épaisseur de celle-ci.

Parties mobiles

porte simple :  ouvrage  d’une seule pièce pivotant autour d’un axe  placé sur
l’un des côtés et s’ouvrant dans un seul sens.

- porte double :       porte comprenant deux parties pour les larges baies.

-porte  coulissante : porte à un ou plusieurs vantaux coulissant horizontalement dans leur plan.

porte va-et-vient : porte s’ouvrant dans les deux sens.

- porte fenêtre       : fenêtre  permettant le passage
Porte extérieurs

Les portes extérieurs  se présente  en une vaste gamme de tailles , de modèles et de matériaux  diverse .Elles peuvent avoir des lignes très simples ou être flanquées de panneaux vitre en guise de décoration  .Les  portes d’entrée  principale des maisons doivent avoir au moins 45mm d’épaisseur tout fois , les portes d’entrée secondaire peuvent n avoir que 35mm d’épaisseur lorsqu’elle son on bois plein en bois a âme plein ou à montants et traverses .un coupe froid en métal , en bois en tissu (ou formé d’une combinaison de ses matériaux  ) , doit être pose en pour tout  de toute porte extérieure .les portes d’entrée  principal devraient mesure  810 mm de largeur sur 2030 mm de hauteur conformément aux normes établies .En général , les portes extérieurs sont du type porte plane . Si elles son en bois, leur surface extérieurs de métal remplies d’isolant rigide sont de plus en plus populaires.


bâtis de porte extérieurs

Dans une habitation les bâtis de porte sont habituellement faits de bois , qu’il s’agisse d’une porte métallique ou d’une porte en bois . le bâti  d’une porte comprendre le  seuil le jambage et la moulure extérieure ; le seuil est l’élément horizontal situé en partie inférieure  du bâti de la porte ; étant donné qu’il est sujet  à l’usure , on recommande d’utiliser  un seuil de sapin ou de chêne débité sur maille . Le jambage se compose de montants latéraux  et d’une travers supérieure . le bois de construction utilisé  pour construire le bâti doit être  feuillu ré pour former l’arrêt  de porte. . la moulure extérieure est fixée au pourtour du jambage et elle sert à assujettir le bâti de la porte au mur extérieur . la figure 12-1 montre un bâti typique de porte extérieure en bois
Installation  du bâti  de porte

Le bâti  de porte  est   maintenant prêt  à être installé dans l’ouverture brute.  A être installé dans l’ouverture brute. L’ouverture  brute devrait être plus large d’environ 20 mm que la dimension hors tout du  bâti et plus haute d’environ 10 mm. appliquez  une bande de 300 mm de papier de construction perméable à la vapeur d’eau au pourtour de l’ouverture brute .vérifiez  la verticalité  du côté charnière  de l’ouverture brute en clouant une cale de 10 mm au poteau intérieur à base de l’ouverture. Clouez le nombre  de cales requis  en partie supérieure de l’ouverture
Pose d’une porte extérieure.

Vérifier   si la porte est arquée .le cas échéant, placez  la face concave  contre l’arrêt de porte .placez la porte dans l’ouverture et allouez   un  jeu de 2 mm.
Tout autre .cet ajustement  se fait sans difficulté si le bâti a été construit selon les dimensions de la porte. Il faut prévoir un espace adéquat en haut et en bas de la porte. Insérez des cales entre le bâti et l’ouverture de la côte charnière
Pose des serrures

Il existe plusieurs types de serrures sur le marché.  Les serrures s’installent aisément pourvu que l’on ait un peu d’expérience et que l’on observe soigneusement les directives du fabricant la serrure,
Types  de porte

Afin de réduire les coûtes de constriction, les entrepreneur se procurent souvent des unités pré assemblées, où bâti  et la porte  est déjà suspendue au bâti et la serrurerie installée, qu’il suffit de placer dans l’ouverture prévue à cette fin. les portes et les bâtis qui ont été commandés  doivent parfois être assemblés à pied d’œuvre. La porte de façade est flanquée à l’occasion  de panneaux vitrés  pour des motifs  d’ordre  architectural, ces panneaux peuvent être fixes ou peuvent s’ouvrir  comme une porte. Les entrées  secondaires sont ordinairement constituées d’une simple porte

LES FENÊTRES

La fenêtre est un ouvrage placé dans une baie ouverte dans un mur. Il sert à l’éclairage et, dans certains cas, à la ventilation.


Les différents systèmes de fenêtres

Il existe différents systèmes de fenêtres :

fenêtre à la française : fenêtre à un ou deux vantaux ouvrant vers l’intérieur.

-   fenêtre à l’anglaise    : idem mais ouvrant à l’extérieur.

-   fenêtre pivotante       : fenêtre  à un ou plusieurs châssis accolés ouvrant par
rotation autour d’un axe vertical quelconque.

-   fenêtre basculante    : fenêtre à un ou plusieurs châssis superposés ouvrant
par rotation autour d’un axe horizontal quelconque

LES PLANCHERS :

Un plancher est un élément porteur horizontal séparant deux étages d’une construction. Les planchers prennent appui, soit sur des murs, soit sur des poutres.
Les principaux types sont :
LES PLANCGERS A CORPS CREUX ET POUTRELLES.
LES PLANCHERS A DALLE PLEINE EN BETON ARME.
LES PLANCHERS PREFABRIQUES AVEC PREDALLES
Les autres types de dalle :

dalle nervurée dans une direction
dalle nervurée dans deux  directions
dalle champignons
plancher en bois
plancher métallique
Généralités

la toiture terrasse est formée par le plancher supérieur du bâtiment ,elle doit assurer les fonctions suivantes :
isoler thermiquement la construction
être étanche et doit assurer l’évacuation des précipitations  de manière efficace .
Afin de remplir toute ces rôles ,ta toiture terrasse est composée d’un certain nombre de couches de différents matériaux remplissant chacune une fonction spécifique .

On trouve successivement les éléments qui suivent :
un plancher de support
une forme de pente destinée à donner l’inclinaison
un par-vapeur dessiné à empêcher la pénétration de l’humidité provenant de l’intérieur du bâtiment dans l’isolation thermique
un isolant thermique
une étanchéité souvent composée de plusieurs couches
une couche de protection de l’étanchéité
Acrotères : quelle que soit la forme des acrotères ,il est recommandé de prévoir le dessus en pente vers la terrasse afin d’éviter le ruissellement de l’eau sur la façade .Le raccordement des parties horizontales de l’étanchéité avec les parties verticales remontant sur  le mur acrotère doit être réalisé de manière à éviter toute possibilité d’infiltration d’eau sous l’étanchéité .
En général le raccord se fait par un arrondi de 4 cm de rayon pour permettre d’appliquer ,sans dommage pour elles ,les feuilles d’étanchéité .
Descentes d’eau : les descentes d’eau doivent assurer l’évacuation de l’eau tombant sur la toiture par les plus grandes chutes de pluie prévisibles .Il ya lieu de prévoir la sections à raison de 1 cm2 par m2 de toiture .Les descentes sont soit intérieurs et cachées dans l’épaisseur

G-LES ESCALIERS

Définition :
Ouvrage permettant de se déplacer à pied d’un niveau à un autre d’une habitation.

GIRON
Distance comprise entre deux nez de marche successifs ou largeur de la marche s’il n’y a pas de nez.

H Hauteur :
Distance verticale comprise entre deux marches consécutives.


Escaliers à marches droites :

3-1- LES ESCALIERS :

Ce sont les escaliers les plus courants. Ils sont constitués de marches rectangulaires et toutes identiques entre elles. Voir exemples

3-2- DIMENSIONS DES MARCHES :

on dimensionnera les marches en utilisant la formule ci-dessous appelée relation de Blonde1
Définition :
Rôle de l’assainissement :
Il consiste à recueillir et à évacuer, le plus rapidement possible, sans stagnation, les eaux polluées provenant d’une agglomération humaine de telle façon que les produits évacués ne puissent en aucune manière, souiller le milieu récepteur et nuire à la santé des habitants.

-canalisation :

On appelle canalisation d’une construction, le réseau des conduites qui guident l’ensemble des eaux usées et des eaux pluviales hors du bâtiment, vers un cours d’eau après les avoir traitées si nécessaire
-Eaux usées
Les eaux qui circulent dans les canalisations peuvent être classées en 4catégories :
a-les eaux usées ménagères :Elles proviennent des lavabos, douches, baignoires, éviers, elle ne présente que danger pour les conduites
système unitaire :
Dans le système unitaire, les eaux pluviales les eaux usées d’origine domestique et les eaux usées industrielles sont réunies dans un réseau unique de collette
système séparatif :
Il consiste en l’élaboration de deux réseaux
-Descente d’eaux usées :
Dans une construction, les eaux usées provenant des cuisines, buanderies, bains,…sont recueillies dans des tuyauteries verticales appelées colonnes de chute indépendantes des descentes d’eaux pluviale.
-Descente d’eaux pluviales :
Les descente d’eaux pluviales ne doivent jamais recevoir d’eaux usée .
Elles sont généralement placées le long des façades en dehors du bâtiment.
Le dimensionnement de ces conduites doit être fait avec précise mais cependant une méthode très rapide peut être utilisée.

Regard de visite :

1.1-Rôle : le rôle des regards de visite est de permettre l’accès aux canalisation pour les curages, de plus ils assurent la ventilation des égouts.
1.2-Emplacement :les regards de visite  doivent être  installés :
à chaque fonction de canalisation.
à chaque changement de direction.
à chaque changement de pente.
dans les parties droites et en pente régulière tous les 50cm.
1.3-Caractéristiques : les regards de visite comprennent :
Un radier.
Une cheminée verticale.
Une dalle supérieure.
Un dispositif de recouvrement.
Une échelle de descente
FOSSE SEPTIQUE :
Dans les centres urbaines ,pourvus d’un système d’égouts, les eaux usées sont traitées dans les stations d’épuration.

DÉTERMINATION DES DÉBITS ET DES DIAMÈTRES :

INTRODUCTION :
Vu que les diamètre des collecteurs sont calculés en fonction des débits des liquides qu’ils reçoivent, il convient d’étudier tout d’abord les tuyauteries d’alimentation des appareils à raccorder.
A-Calcul des diamètre des tuyauteries d’alimentation :
1-Généralité :
Tout réseau d’eau doit être établir de telle sorte que pendant les périodes de pointes de consommation, il ne puisse se produire de dépression dans les canalisations d’alimentation.

DÉFINITION EXACTE UNE CAHIER DE CHARGES


Il mentionne les servitudes de toute nature grevant l’immeuble, le volume et les conditions d’implantation des constructions ainsi que les équipements dont la réalisation incombe à la commune et à ceux qui seront réalisés par le lotisseur

CAHIER DES CHARGES DÉFINITIF -

Document, annexé à un marché, qui énonce l'ensemble des conditions et obligations liées à l'exécution d'un contrat de travaux. C’est aussi un document contractuel qui mentionne et précise les conditions d’ordre administratif et juridique ainsi que les obligations que doivent respecter les entreprises, telles que : date d’achèvement des travaux, pénalités en cas de retard, formule de révision des prix, responsabilité des entreprises

LES TEXTES LEGAUX

Le législateur a élaboré divers textes légaux afin d’orienter et de contrôler le développement des villes. Ces principaux documents sont :

L’URBANISME :


Définition de Le Corbusier : 

L’urbanisme est l’aménagement des lieux et des locaux divers qui doivent abriter le développement de Ia vie matérielle, sentimentale et spirituelle dans toutes ces manifestations individuelles ou collectives. Il embrasse ainsi bien les agglomérations urbaines que les groupements ruraux. Les trois fonctions fondamentales sont: habiter, travailler et se recréer. Ses objets sont: l’occupation des sols, organisation de Ia circulation, Ia législation.


Le plan d’occupation des sols. (POS)


Le P.O.S. est un document qui définit les conditions d’utilisation et d’occupation des sols pour les différentes parties du territoire. Le P.O.S. est obligatoire pour les communes de plus de 10 000 habitants. C’est un document qui suit les indications générales du S.D.A.U., et précise d’une manière plus fine l’affectation des terrains
Les plans d’aménagement

Lorsque les zones d’urbanisation sont choisies, des « plans d’aménagement » sont établis, soumis  enquête publique, éventuellement modifiés, et finalement approuvés par décret

Les plans de lotissement


Ces plans sont établis (souvent au 1/500) par les propriétaires qui veulent « lotir » leur terrain, c’est-à-dire le diviser en parcelles destinées à l’habitation, à l’industrie, au commerce, etc.

Plan de situation


Le plan de situation d’une construction doit permettre de localiser facilement le terrain dans l’agglomération. Il est fait pour positionner le bâtiment dans l’environnement par rapport au dessin routier, de chemin de fer et par rapport à divers équipements tel que l’école, l’hôpital, le cinéma; par rapport à l’ensemble des constructions environnants.

Sur le plan figurent :

le nom de la ville, le nom de quartier ;

l’orientation ;

les voies de desserte avec leur nature et leur dénomination (le nom de Ia rue) ;

les références cadastrales ;

Ia représentation pochée de Ia partie à bâtir ;

l’échelle (1/10 000 ; 1/5 000 ; 1/2 000 ; 1/1 00

Plan de masse


C’est un plan d’ensemble à petite échelle qui situe le bâtiment par rapport aux limites du terrain suivant les données du plan cadastral. Il donne toutes les informations extérieures à la construction.  Sur ce plan on retrouve:

La voie publique existante ou prévue, son alignement c. à. d. Ia ligne de séparation entre la voie publique et Ia propriété privée.

tracé des voies de desserte

La ligne de bâtisse fixant l’axe de Ia façade coté rue

limites du terrain

limites des constructions projetées

la superficie

Plan cadastral


Les autorités administratives tiennent à Ia disposition des architectes et des géomètres une série de documents appelés « plans cadastraux ». Les services du cadastre s’occupent des terrains et des immeubles. Chaque commune est divisée en sections; en grandes zones p.ex.: « section A, section B ».

Plan de bornage


Ce plan est également appelé « Plan terrier » ou « plan parcellaire ». Il est dressé par un géomètre expert en échelle 1/500 ou plan cadastral de la parcelle. Le géomètre expert relève sur place toutes les bornes à l’aide des instruments topographique pour faire le levé très précis des limites de Ia propriété. Sur le plan figurent :

• La section cadastrale, le numéro parcellaire ;

• Les limites du terrain, Ia position des bornes et leur repérage ;

• Les cotes et les angles d’implantation des bornes, le nom de propriétaire ;

• Les noms de Ia préfecture et de Ia commune ;

• Le numéro des parcelles voisines ;

Plan d’implantation


Le plan d’implantation est un plan essentiel ; il faut reporter sur le plan de bornage la position des bâtiments d’après les plans de l’architecte ; travail simple en apparence, mais il faut soigneusement vérifier tous les points donnés et surtout rattacher les bâtiments à des repères fixes afin que le chantier puisse effectuer le tracé. La meilleure solution consiste à tracer deux axes de référence et à rattacher tous les bâtiments à ces axes. Des calculs trigonométriques sont parfois indispensables
Villas individuelles

1*- la villa individuelle est une habitation isolée construite au milieu d’un terrain aménagé en jardin ;

2*- la superficie minimale d’un lot est de 600 m2 et la maximale est de 1600 m2 ;

3*- la largeur minimale d’un lot en bordure de la voie publique est de 20 mètres ;
4*- le coefficient d’occupation du sol (C.O.S.) ne doit pas dépasser 25% ;
. Villas jumelles

1*- les villas jumelles sont construites en mitoyenneté et forment par groupe de deux une unité architecturale.

2*- la superficie minimale d’un lot est de 360 m2 ;

3*- la largeur minimale d’un lot en bordure de la voie publique est de 15 mètres ;

4*- le C.O.S. ne doit pas dépasser 30%
Villas mitoyennes

1*- la villa mitoyenne est une habitation ayant un ou deux murs mitoyens avec la ou les villas contiguës de manière à former un ensemble architectural cohérent de 3 villas au minimum et 8 villas au maximum ;

2*- la superficie minimale d’un lot est de 200 m2 et la maximale est de 360 m2 ;

3*- la largeur minimale d’un lot en bordure de la voie publique est de 10 mètres ;
Les cuisines

Les cuisines doivent avoir une surface minimum de 6 m2 et être éclairées et aérées par une ouverture vitrée d’au moins 1 m2 de superficie s’ouvrant directement à l’air libre sur une espace ayant au minimum 4 mètres de largeur.

Les salles d’eau et les W.C.

La salle d’eau aura une superficie minimum de 1,30 m2 et la superficie des W.C. ne devra pas descendre en dessous de 0,85 m2.

DEMANDE EN AUTORISATION DE BATIR


Pour construire, modifier, réparer, restaurer, transformer, surélever, aménager ou démolir un bâtiment ou une construction à l’intérieur du périmètre municipal, une autorisation écrite est obligatoire. Cette autorisation est délivrée par le Chef des Services municipaux.
FORME DE LA DEMANDE

La demande en autorisation de construire devra être établie sur un imprimé délivré par la Municipalité et comporter les noms, prénoms, domicile du propriétaire ou de son procureur fondé, le nom de l’architecte, la situation des lieux, le numéro du titre foncier ou de la réquisition, le détail des ouvrages projetés, la surface couverte à construire, la surface totale des constructions s’il y a un ou plusieurs étages le nombre de logements, le nombre de pièces habitables, la durée probable des travaux, la nature des matériaux employés et le montant approximatif des travaux à exécuter.

SUITE À DONNER AUX DEMANDES

Dans le délai de deux mois à partir de la date du dépôt constatée par le récépissé, l’Administration délivre l’autorisation de construire si l’ouvrage projeté répond aux prescriptions du Règlement
Acceptation : Si les plans ont été bons, on délivre l’autorisation de construction qui est valable pendant un an et si le propriétaire n’est pas prêt  d’achever ses travaux durant cette année on lui accorde une prolongation de six mois.

2* Les plans jugés mauvais, c’est à dire « refus » ; les plans doivent être modifiés.

Refus : Si les plans ont été jugés mauvais, c’est à dire non-respect de la construction ; construction ne répondant pas à la zone ou  construction située dans la zone interdite, le projet est refusé et une lettre recommandée est adressée au propriétaire lui expliquant les raisons du refus.

Les plans doivent être modifiés : Si les plans ne respectent pas les règles, mais ils peuvent être modifiés, le pétitionnaire est avisé pour retirer les plans et les corriger.
INTERRUPTION DE TRAVAIL

En cas d’interruption de travail, le propriétaire, l’entrepreneur et l’architecte sont tenus d’assurer la solidité des constructions exécutées, à défaut de quoi les Services Municipaux poursuivront l’exécution aux frais, risques et périls des propriétaires, de tous les travaux nécessaires à la solidité de l’ouvrage, ainsi qu’à l’enlèvement des matériaux et échafaudages embarrassant la voie publique ainsi qu’aux réparations des dégradations causées à la voie publique et à ses dépendances.
ESTHETIQUE DES CONSTRUCTIONS

La Municipalité pourra refuser le permis de construire lorsque la construction, la transformation ou la restauration projetées porteraient préjudice soit à l’aspect d’un édifice, soit à l’aspect ou au caractère d’un quartier, d’une rue, d’une place ou d’un passage et seraient de nature à nuire à la destination ou à l’harmonie de ce site.

DÉGRADATIONS CAUSÉES A LA VOIE PUBLIQUE


Aussitôt après l’achèvement de leurs travaux les pétitionnaires sont tenus d’enlever tous les décombres, tous les matériaux, débris, immondices, etc.… et de réparer immédiatement tous les dommages qui auraient pu être causés à la voie publique ou ses dépendances, et rétablir en leur premier état les chaussées et trottoirs, afin de les rendre à la circulation.

PERMIS ET INTERDICTION D’HABITER


La construction une fois terminée, il est procédé sur la demande obligatoire du propriétaire, à la réception de la construction. Lors de cette réception, si la construction est reconnue comme ayant satisfait aux conditions imposées, l’Administration délivre dans un délai de huit jours le permis d’habiter ou d’occuper. Au cas contraire, l’Administration peut frapper l’ensemble d’interdiction d’habiter et imposer toutes modifications nécessaires sans préjudice de l’application des sanctions prévues.

Croquis

Un croquis est un dessin effectué à main levée généralement au crayon sur papier.
Il sert le plus souvent à expliquer un sujet difficile en apportant un supplément graphique.
« Un bon croquis vaut mieux qu’un long discours » dit-on. Le croquis sert aussi à relever un motif graphique intéressant.
Le croquis est fait sans échelle mais en respect les proportions des surfaces et des volumes.


Schéma

Dessin à l’échelle ou non, très simplifié, surtout destine à Ia représentation du fonctionnement, Ia représentation des liaisons entre les installations, entre les pièces, ou entre les bâtiments d’un ensemble etc.

Ce genre de dessin est exécuté au début de l’étude, lors des recherches sur Ia circulation entre les pièces d’habitation.


Esquisse

Une esquisse est un dessin provisoire effectué très rapidement au crayon sur calque, en traits fins. Elle est faite à main levée, approximativement à l’échelle.

Ce genre de dessin est lait lors des recherches de formes ou de volumes et est recommencée un grand nombre de fois afin d’obtenir une version idéale qui réponde au PROGRAMME du bâtiment.
Perspectives

Art de la représentation en deux dimensions (sur une surface plane) des objets tels qu'ils sont vus en réalité dans les trois dimensions, en restituant les impressions de profondeur, d'éloignement (fuite) et de disposition relative des différents plans ; le dessin en perspective, ou dessin perspectif (adj.), fait appel à des règles précises. Elles nous aident d’étudier mieux le bâtiment en faisant des observations de différents points de l’objet architectural
Maquette

Reproduction fidèle en volume, à échelle réduite, de tout ou partie d'un bâtiment, d'un ouvrage d'art, d'un quartier urbain, etc. à partir de dessins et de plans. Elle est une visualisation du bâtiment en volume.

Avant - projet

Un avant-projet est une étape de l’étude qui comprend des esquisses, des schémas et des plans provisoires.

L’avant-projet est une étape nécessaire – son but est toujours de gagner du temps.

Un avant-projet comprend :

Une coupe de principe;

La vue en plan de chaque étage;

L’étude de la toiture;

Les élévations des façades;

Des devis descriptifs sommaires;

Des perspectives sont souvent ajoutées.
Projet définitif

Le projet définitif comporte tous les plans d’exécution réalisés à I’aide des plans provisoires de l’avant-projet, avec des plans de détails et des devis.

Tous les plans sont exécutés aux instruments à une échelle 1/50, avec la plus grande précision et avec le plus possible de renseignements chiffrés.


Un projet définitif comprend :

Le plan de masse et d’implantation.  Ce dernier est élaboré à partir du plan de bornage. Il montre l’emplacement du bâtiment;

Plan des fondations avec indication des canalisations d’évacuation des eaux pluviales et ménagères ;

Plan du rez-de-chaussée ;

Plan des étages ;

Plans d’exécution

On appelle « plan d’exécution »un plan qui va servir à la réalisation du travail sur chantier.
Il est dessiné au bureau d’études et des copies sont remises au chef de chantier pour être distribuées aux équipes.

le devis : Liste contractuelle des ouvrages composant des travaux, et de leurs coûts respectifs.

On distingue :

le devis descriptif : Pièce contractuelle centrale de tout marché de travaux.
Il donne la description technique détaillée par poste et par corps d'état de l'ensemble des travaux à effectuer et les matériaux employés ; indissociable des plans auxquels il se réfère, il indique tout ce que ces derniers ne peuvent préciser : le dosage des bétons, le type de carrelages, le nombre de couches de peinture, etc. Il mentionne aussi, en général, la marque commerciale et les références des composants préconisés.

le devis quantitatif sert à déterminer les quantités par nature d’ouvrage. Il donne la liste détaillée, par poste, du nombre d'unités d'oeuvre (mètres linéaires -ou ml; m2; m3; unités U) qui composent les marchés de chaque corps d'état.

le devis estimatif donne, pour chaque poste et chaque corps d'état, une estimation préalable des prix envisageables, servant de base à la consultation ou à l'appel d'offres.
Les projets définitifs

II n’est pas d’exemple que, passant à la rédaction des plans d’exécution, on ne soit amené à modifier plus ou même profondément la conception des ouvrages. Jusque là la préoccupation des dimensions exactes n’avait pas été un souci majeur. Elle va maintenant le devenir

On appelle état limite, un état particulier au delà duquel l’ouvrage ou un de ses     
éléments  ne satisfait plus aux conditions pour lesquelles il a étè construit.
C’est un état qui satisfait strictement aux conditions ( stabilité, la résistance,  
déformations non nuisibles) sous l’effet des actions (force, moments, couples)    
On distingue 
Les états limites ultimes (E .L.U) : Ils correspondent à la valeur maximale de la capacité portante, dont le dépassement équivaut à la ruine de la structure .
Limite de l’équilibre statique :
(pas de renversement, pas de glissement).
Limite de la résistance de chacun des matériaux :
(pas de rupture de sections critiques de la structure )
Limite de la stabilité de forme :
( pas de flambement)

Les états limites de service (E.L.S) : Ils concernent les conditions de bon   
fonctionnement ,d’utilisation et de durabilité des ouvrages .
Limite de compression du béton :
(contrainte de compression bornée par le règlement B.A.E.L).
Limite de déformation :
(limitation des flèches).
Limite d’ouverture des fissures :
(pour éviter la corrosion trop rapide des aciers).
Actions permanentes et variables:

Il s’agit de déterminer la nature et l’intensité des différentes charges ou actions qui agissent sur une structure et en particulier sur l’un de ses éléments ( exemples :poteau, poutre, plancher, fondation, etc
Combinaisons d’actions :

Cas des poteaux :
Dans les cas les plus courants (poteaux de bâtiment, d’angle, de rive, intérieurs),l’unique combinaison d’actions à  considérer est  :  

1,35 G + 1,50 Q
les actions variables :

Elles sont notées Q et ont une intensité qui varie de façon importante dan le  
temps. Elles comprennent :
les charges d’exploitation : charges dûes aux poids des utilisateurs ou des matériels utilisés.
Les charges climatiques :charges dûes au vent et à la neige.
Les effets dûs à la température :efforts dûs à la dilatation. 
Actions accidentelles : elles se produisent rarement et de façon instantanée . 
ex : les séismes, les chocs de véhicules ou bateaux, les explosions. 

Dans les cas courants, le béton est défini au point de vue mécanique par sa résistance  à la compression à 28 jours d’âge .(fc 28)
Cette résistance  est mesurée sur des cylindres droits de révolution de 200 cm² de section      
(( =16 cm) et ayant une hauteur double de leur diamètre   (h =32cm) 
Ex : fc28 = 30 MPa
Résistance  caractéristique à la traction à j jours :

La résistance caractéristique à la traction du béton à j jours est déduite de celle à la compression par la relation :

ftj = 0.6 + 0.06 fcj Contrairement au béton , l’acier possède un comportement identique en traction et en compression .
Les aciers utilisés en armatures de béton armé sont désignés par : 
Leur forme ( barre lisse, barre haute adhérence )
Leur nuance (doux, mi-dur, dur ) correspondant au pourcentage de carbone contenu dans l’acier entre 0.2 et 0.5( de carbone .
Leur limite élastique exprimée en MPa (symbole E )
Ex : Fe E235
Fe : acier (et non fer ) 
E   : limite élastique ( fe )
235 : 235 MPa
On distingue :
Ronds lisses de nuances : 
Fe E215 limite élastique  fe = 215 MPa
Fe E235 limite élastique  fe = 235 MPa 
Les barres à haute adhérence, de nuances :
Fe E400 limite élastique  fe =  400 MPa
Fe E500 limite élastique  fe =  500 MPa
Treillis soudés : formés par assemblage des barres de fils lisses ou à haute adhérence .
Les aciers sont livrés en barres de 12 m et 15 m dans les diamètres dits nominaux    
suivants :
5 – 6 – 8 – 10 – 12 – 14 – 16 – 20 – 25 – 32 – 40 – 50 ( en mm )
Caractères mécaniques :
Le caractère  mécanique qui sert de base aux justifications dans le cadre des états limites, est la limite d’élasticité (fe ) .
Le module d’élasticité longitudinale                                                                                                                                                                                                             
Es = 200 000 MPa.
Diagramme déformations – contraintes
Cas de traction :
Droite OA ( domaine élastique )
s = fe /Es
AB d’ordonnée (s = fe ( domaine plastique )
B correspond à un allongement 
s = 10 %0
Cas de la compression :
Diag symétrique à celui de la traction par rapport à l’origine O.
Hypothèse de calcul : 

Hypothèse de Navier Bernoulli : les sections planes, normales à la fibre moyenne avant déformation restent planes après déformation .
Non-glissement relatif entre armatures et béton en raison de l’association béton-acier par adhérence mutuelle .
Le béton tendu est négligé dans les calculs .
Le raccourcissement du béton est limité 3.5% (  en flexion simple et à 2% ( en compression simple .
L’allongement unitaire de l’acier est limité à 10%(
Diagrammes déformations - contraintes du béton :
Pour le béton, le règlement considère pour l’état limite ultime le        
diagramme de calcul appelé diagramme« parabole-rectangle» et, dans   
certain cas, par mesure de simplification, un diag rectangulaire
Contraintes de calcul du béton :
Pour les sections dont la largeur est constante ou croissante vers la fibre la plus comprimée (ex : section rectangulaire ou en T
fbc   : contrainte de calcul .

fc28 : résistance caractéristique à 28 jours 

(b : coefficient de sécurité 
                              (b = 1.5 en général 
(b = 1.15 dans le cas de combinaisons accidentelles
: coefficient d’application d’actions
Diagramme déformations - contraintes de l’acier :

Le diagramme de calcul se déduit du diagramme conventionnel par une affinité parallèle à la  droite  de Hooke et de rapport 1/(s . tous ces diagrammes ont la même pente à l’origine .
Es =  200 000 MPa
Hypothèse de calcul : 

Sous l’effet des sollicitations :
Hypothèse de Navier Bernoulli : les sections planes, normales à la fibre moyenne avant déformation restent planes après déformation .
Pas de glissement relatif entre le béton et l’acier.
Le béton tendu est négligé dans les calculs .
Les contraintes sont proportionnelles aux déformations
Le rapport  « n » du module d’élasticité longitudinale de l’acier à celui du béton, appelé :  « coefficient d’équivalence » a pour valeur 
Etat limite d’ouverture des fissures : 

On est amené en outre à effectuer une vérification des contraintes de traction de l’acier dans le but de limiter l’ouverture des fissures, les risques de corrosion et la déformation de la pièce.
On distinguera ainsi trois catégories d’ouvrages : 

Les ouvrages où la fissuration est peu nuisible ou (peu préjudiciable) ce qui peut correspondre aux locaux clos et couverts non soumis à des condensations.
Les ouvrages où la fissuration est préjudiciable lorsque les éléments en cause sont exposés aux intempéries, à des condensations ou peuvent être alternativement noyés et émergés en eau douce.

Les ouvrages où la fissuration est très préjudiciable lorsque les éléments en cause sont exposés à un milieu agressif ( eau de mer, atmosphère marine telle qu’embruns et brouillards salins, gaz ou sols corrosifs) ou lorsque les éléments doivent assurer une étanchéité.
En compression simple

Les règles B.A.E.L  n’imposent aucune condition à l’état limite de service pour les pièces soumises en compression centrée .Par conséquent, le dimensionnement et la détermination des armatures doivent se justifier uniquement vis à vis de l’état limite ultime.

I – Evaluation des sollicitations :


Le calcul de la sollicitation normale s’obtient par l’application de la combinaison d’actions de base suivante :
Avec: G: charge permanente.
Q: charge variable
avec   u  : périmètre du poteau en m
B : section du poteau en cm²
4cm² /m de périmètre
Nu   :  Effort  normal ultime en MN                                                                             1cm
Br   :  section réduite de béton en m²
:  coefficient de flambage
A th  :  section  d’acier en m²                                                                                 1cm
fc28 et fe  : en MPa                                                                                                      
Si plus de la moitié des charges est appliquée après 90 jours (  (  =  (
Si plus de la moitié des charges est appliquée avant 90 jours ( 
=  ( /1.10
Si la majeure partie des charges est appliquée à un âge j < 28 jours (  (  =  ( /1.20 et on remplace fc28  par fcj  

Armatures transversales :


Le rôle principal des armatures transversales est d’empêcher le flambage  
des aciers  longitudinaux.

Leur diamètre est tel que :
(t  = (l max /3
Valeurs de leur espacement
t  ( min( 40 cm ; a + 10 cm ; 15(l min )
Nombre de cours d’acier transversaux à disposer sur la longueur de recouvrement doit être au minimum
Prédimensionnement de la section de béton

Se fixer un élancement  ( ( 35
Déterminer le coefficient de flambage (( = 35 ( (  = 0.708)
Calculer la section réduite de béton avec A th  = 0 à partir de la relation qui permet de calculer l’effort normal
Prise en compte des armatures longitudinales

Si   ( ( 35 toutes les barres longitudinales disposées dans la section sont prises en compte .
Si   (  > 35 Seules sont prises en compte les armatures qui augmentent la rigidité du poteau dans le plan de flambement 

GENERALITES

Une poutre

 à plan moyen est sollicitée en FLEXION PLANE SIMPLE lorsque l’ensemble des forces ou couples appliqués à gauche d’une section droite est réductible, au centre de gravité G de ( S ) à :
Un couple de moment M ( moment fléchissant )
Une force T située dans le plan de S (effort tranchant )
SECTION RECTANGULAIRE SANS ACIERS COMPRIMES

Considérons la section rectangulaire représentée sur la figure, cette section est soumise à un moment ultime de flexion simple Mu ( Mu > 0).
Sous l’effet du moment Mu correspond un diagramme des déformations et un diagramme des contraintes.
Le diagramme idéal pour une poutre en flexion est celui pour lequel les limites mécaniques des matériaux sont atteintes.
Raccourcissement unitaire maximum de béton de 3.5%o
Allongement unitaire maximum de l’acier de 10%0
Vérification de la valeur du moment ultime réduit (u

Selon la valeur du moment ultime réduit (u , la section sera armée soit uniquement par des armatures tendues, soit par des armatures tendues et comprimées.
On a donc 3 cas qui se présente

SECTION RECTANGULAIRE AVEC ACIERS COMPRIMES


Lorsqu’une section rectangulaire, dont les dimensions sont imposées est soumise à un moment Mu , supérieur à celui que peut équilibrer la section ne comportant que des armatures tendues,  la partie comprimée de cette section sera renforcée en y disposant des armatures qui seront évidemment comprimées
Moment  résistant du béton

Le moment résistant du béton, est le moment ultime qui peut équilibrer la section sans lui adjoindre des armatures comprimées
Moment  résiduel

Le moment résiduel, est la différence entre le moment ultime sollicitant la section et le moment résistant du béton.
Pour équilibrer M rés

Bras de levier du couple interne ( d – d’)
La contrainte de travail des armatures tendues  (st = fe / 1.15
La contrainte de travail des armatures comprimées (sc est celle correspondant au raccourcissement unitaire (sc
La sollicitation d’effort tranchant Vu est toujours déterminée à l’état limite ultime (E.L.U).
La combinaison de base dans les cas courants pour calculer Vu est :
1.35 G + 1.5 Q
(t: diamètre des armatures transversales
(l min: diamètre minimal des armatures longitudinales
h : hauteur totale de la poutre.
b : largeur de la poutre.
At: section d’un cours d’armatures transversale en m²
fe : en MPa
b, d : en m
Les éléments de structure en béton armé, soumis à un moment de flexion simple sont généralement calculés à l’état limite de service dans les cas suivants :

Fissuration préjudiciable .

Fissuration très préjudiciable.

Les vérifications à effectuer concernant les états limites de service vis à vis de la durabilité de la structure conduit à s’assurer du non-dépassement des contraintes limites de calcul à l’E.L.S :
Compression du béton
Traction des aciers suivant le cas de fissuration envisagé ( état limite d’ouverture des fissures).

Les éléments de structure en béton armé, soumis à un moment de flexion simple sont généralement calculés à l’état limite de service dans les cas suivants :
Fissuration préjudiciable .
Fissuration très préjudiciable.
Les vérifications à effectuer concernant les états limites de service vis à vis de la durabilité de la structure conduit à s’assurer du non-dépassement des contraintes limites de calcul à l’E.L.S :
Compression du béton
Traction des aciers suivant le cas de fissuration envisagé ( état limite d’ouverture des fissures).

Les fondations

 répartissent les charges d’un ouvrage sur le sol de façon à ce que la charge totale sur le sol soit inférieure ou égale à son taux de travail maximum.
Hypothèses de calcul
Les fondations superficielles sont calculées à l’état limite de service pour leurs dimensions extérieures et à l’état limite ultime de résistance ou à l’état limite de service pour leurs armatures selon les conditions de fissuration.
Dimensionnement d’une semelle sous un mur
Seule la largeur est à déterminer, la longueur étant celle du mur à supporter.
Les charges à l’état limite ultime de résistance et de service à la base du mur  
sont calculées par mètre linéaire de mur.
La contrainte du sol .

L’ENTREPRISE  DU BÂTIMENT

DÉFINITION :
Une entreprise du bâtiment regroupe un ensemble de biens et de personnes dans le but d’exercer une activité de chantier pour réaliser des ouvrages ; constructions individuelles ou collectives à usage d’habitations, de bureaux ou de toutes activités industrielles, commerciales ou culturelles. Dans le bâtiment, il existe des entreprises de gros œuvre et de second œuvre.
Un maître d’ouvrage :Personne physique ou morale pour le compte de quiles travaux sont réalisés.(le client)
Un maître d’œuvre :Personne physique ou morale chargée de diriger lestravaux (l’architecte) pour le compte du maître d’ouvrage.
Une entreprise :Personne physique ou morale chargée de réaliser lestravaux. L’entreprise est responsable des travaux qu’elle effectue contre paiement et est tenue de respecter les normes .

LES METIERS DU BATIMENT

Les métiers du bâtiment peuvent se diviser en deux grandes catégories : d’une part ceux qui s’exercent essentiellement dans les bureaux et d’autre part ceux qui s’exercent sur les chantiers ; les métiers du bâtiment s’exerçant au bureau sont ceux qui se rapportent à la conception, à l’étude et à la représentation des constructions
L’Architecte :
Lorsqu’une personne on une administration veut construire un bâtiment, elle s’adresse à un architecte avec qui elle passe un contrat, celui –ci prévoit que l’architecte remplira toute une série d’actes allant de la conception du bâtiment à sa réception définitive.
Ces principaux actes sont les suivants :
Réalisation d’un avent-projet en tenant compte :
Des possibilités financières du client 
De la situation du terrain
Du climat
Des règlements urbanistiques
Soumission de l’avant –projet au client.
Réalisation du projet d’exécution après modification éventuelle 
Obtention du permis de construire .
Etablissement du cahier des charges ( c’est un document complémentaire aux plans et donnant toutes les informations nécessaires, quant à la réalisation du bâtiment, il servira au contrat qui sera passé entre le client et l’entrepreneur qui construira le bâtiment) 
Signature du contrat entre le client et l’entrepreneur retenu 
Surveillance des travaux et contrôle des dépenses 
Réception définitive des travaux et règlements final de l’opération 
L’architecte est aidé par différents techniciens qui travaillent sous ses ordres et sont plus ou moins spécialisés suivant l’importance de son bureau

II – Les ingénieurs :

L’ingénieur est un technicien de haut niveau spécialise dans une technique particulière bâtiment travaux publics, électricité, électronique,…etc.
Le travail de l’ingénieurs peut être très varié, il va de la conception des produits à l’organisation de leur production
Ainsi dans le bâtiment, l’ingénieur travaillera à la conception des ouvrages et plus 
particulièrement à celle de leur structure mais il sera aussi responsable de la bonne réalisation de la construction et notamment de sa solidité. Il existe des ingénieurs spécialisés dans tous les domaines de la technique.  
On distingue les spécialisations qui suivent :
L’ingénieur des construction : 
L’ingénieur des travaux publics :
 L’ingénieur en béton armé :
 L’ingénieur en construction métallique : 
II-Le bureau d’étude 
Les ingénieurs travaillent souvent au sein des bureaux d’étude où on procède à l’élaboration partielle ou totale des projets de constructions ou au contrôle technique de leur réalisation, chaque bureau d’étude est généralement spécialisé dans une ou plusieurs activités : B.A  Etude des sols, chauffage central installation électrique……etc.

IV- Les géomètres 

 Le géomètre est principalement chargé de représenter par des plans et des graphiques le relief naturel du sol et ses aménagements artificiels il est notamment chargé :
D’effectuer les relevés des terrains à bâtir 
De marquer les limites d’une propriété par des bornes 
De trouer sur le terrain l’emplacement des bâtiment à construire
Le géomètre effectue sur le terrain de nombreux relevés de distances, d’angles et de hauteurs au moyen d’instrument de mesure particulier tels le ruban d’acier, le théodolite, les mires, les jalons, il consigne les résultas obtenus sur des croquis effectués sur place, ensuite, grâce  à ces données, il établira au bureau des plans et des dessins qui seront une description fidèle et précise de l’état des lieux étudiés

V – L’entrepreneur :

L’entrepreneur exécute les travaux de construction de bâtiment suivant les directives des architectes et des ingénieurs, pour cela , il dirige une entreprise qui est un groupement d’ingénieur de techniciens et d’ouvriers réunis sous sa direction et sa responsabilité. 
Les fonctions de l’entrepreneurs sont variées, il est à la fois un technicien qui doit être capable de comprendre les plans et de diriger un chantier et en plus un organisateur qui doit pouvoir coordonner les ressources humaines, financières et matérielles de son entreprise pour réaliser les travaux au meilleur coût possible.

VI- Les dessinateurs :

Les dessinateurs exécutent à partir des instructions des architectes on des ingénieurs des dessins clairs, précis et complets qui permettront aux ouvriers de mener à bien la construction prévue. Dans les petits bureaux qui occupent deux ou trois dessinateurs, le travail est peu spécialisé, mais dans les grands bureaux, les dessinateurs sont souvent spécialisé dans un domaine particulier :
Dessinateur en B.A 
Dessinateur métreur
Dessinateur en architecture 
Les dessinateurs travaillent sous la direction d’un chef de bureau de dessin qui distribue le travail et en vérifier le bonne exécution .

VII- Les métreurs :

Le métré a pour but l’évaluation des ouvrages en partant de leur mesurage avant, pendant, et après leur exécution, les tâches du métreur sont multiples, on peut les décomposer comme suit :
VIII Les planificateurs :
Les techniciens s’occupent de prévoir, de déclencher, de coordonner et de contrôler le déroulements des diverses activités élaborées au sein d’une entreprise. 
La planification des activités est nécessaire dans toute entreprise et notamment dans les chantiers où doivent se succéder dans un ordre précis et dans des délais limités de nombreux corps de métiers.          
Avant propos
un maître d'oeuvre établit pour le compte d'un client (maître d'ouvrage) un dossier de consultation d'entreprises (DCE). Ce dossier peut avoir un contenu très variable. Il peut certes être très complet, mais il peut aussi se résumer à deux documents (les plans et un descriptif plus ou moins élaboré) ou même se réduire parfois à de simples documents graphiques approximatifs (relevé sur place sommaire par exemple). Ce dossier va donc constituer le point de départ de l'étude.
L'entrepreneur, à l’aide des documents remis, va devoir étudier l'affaire et remettre dans un délai en général très court sa proposition de prix (DQE).
terminologe
L’étude de prix étant un domaine vaste et complexe, il convient d’adopter une terminologie précise.

Definition d’un DQE

Le DQE indique le prix d’une construction à partir d'une décomposition en ouvrages élémentaires. 
C’est un document contractuel qui décrit méthodiquement les ouvrages à réaliser, indique leurs quantités respectives et leurs prix de vente (HT et TTC) . Deux étapes sont nécessaires :
L’avant métré,
Le devis estimatif

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